Projet réalisé

Tour Ariane

Passerelle – Hall – Cafétaria – RIE

Tour Ariane

Concours

Edifiée en 1972 par l’architecte Jean de MAILLY en collaboration avec Robert ZAMMIT, la tour Ariane semble, aujourd’hui encore, bien que vieillie, présider la grande assemblée de La Défense.
Cette position dominante tient aux points suivants :
– sa localisation stratégique qui la situe parfaitement au milieu du Parvis.
– son orientation singulière qui, alors que ses consoeurs orientent leurs façades principales à l’Est et à l’Ouest, privilégie une implantation parallèle au Parvis, offrant ainsi au regard, à partir de celui-ci, toute l’ampleur de sa façade Nord.
Cette disposition a par ailleurs pour conséquence d’accentuer le caractère dynamique de ses façades Est et Ouest qui, en vue lointaine tout particulièrement, se projettent telles des proues de navire.
– ses amples dimensions (60 mètres de long, 30 mètres de large et 130 mètres de haut), contenues à l’intérieur d’une volumétrie simple, qui, alliées à sa localisation, en font l’un des édifices les plus imposants de La Défense.
– la qualité de fond de la composition de Jean de Mailly qui, avec les outils de son époque, a su conférer à cet objet architectural de grandes dimensions, non seulement un équilibre général harmonieux, mais aussi une grande légèreté.
En effet, le procédé mis en œuvre en façade, qui joue avec finesse sur les différences de plans (boucliers en aluminium rapportés laissant percevoir le parement en béton de la façade structurelle située en retrait), donne à l’ensemble une « profondeur », une « épaisseur » et un «modelé» que l’âge a émoussé mais auxquels il est possible de redonner vigueur.
Si les qualités architecturales de la tour Ariane sont indéniables, il est patent, comme le souligne pertinemment le Programme, qu’elle renvoie aujourd’hui une image extérieure d’elle-même datée et désuète, qui ne correspond pas à sa réalité intérieure, alors qu’UNIBAIL a lancé d’importants travaux de rénovation et de mise à niveau technique.
A l’analyse,il s’avère que le caractère vieilli de l’édifice provient des points suivants :
– traitement du parvis au droit de l’accès à la tour, qui ne joue actuellement aucun rôle, ni en terme d’image, ni en terme de signalisation, ni en terme de fonction.
– traitement de l’assise de la Tour qui, par l’interruption de la seconde peau en aluminium, fait apparaître un « socle », réponse architecturale traditionnelle, à la connotation ancienne, qui accentue le caractère pesant de l’immeuble.
Par ailleurs, cette interruption, à hauteur d’œil, a pour inconvénient majeur de mettre en évidence de manière prosaïque leur aspect fonctionnel et ainsi de rompe le charme induit par la complexité du système de façade mis en œuvre.
– traitement du couronnement de la Tour où, sur le même principe que le socle, la mise en évidence de l’étage technique met un terme brutal à son ascension et produit un effet écrasant de pesanteur.
– traitement des angles de la Tour où, là encore, l’interruption des panneaux en aluminium au droit de chacun des plans de façade, met en évidence le caractère frêle des boucliers et leur rôle fonctionnel.
Cette disposition a pour conséquence de privilégier une lecture par plan des façades, et ainsi de faire perdre à l’édifice sa valeur d’objet global.
– absence de traitement de l’espace privatif extérieur largement dimensionné, dont peu de tours disposent, et qui mérite d’être mis en valeur.
– confidentialité des points d’accès à la tour à partir du Parvis qui ne consistent qu’en deux sas décentrés et sous dimensionnés.
– absence d’un accueil V.I.P digne de ce nom, qui se confond aujourd’hui avec celui de l’entrée des coursiers.

Le Programme, dans son exigence de voir imprimer un caractère contemporain à la Tour Ariane, pose, sur un plan théorique, la question de la nature de la modernité et de ses attributs, souvent associés aux forces conflictuelles qui parcourent notre époque.
Ici, dans le contexte particulier qui nous occupe, nous avons voulu mettre en évidence la sérénité que peut revêtir la modernité et fonder le projet sur certaines des valeurs qui font la beauté de notre monde moderne : potentiel des moyens techniques et industriels, nouveaux rapports entre l’homme et son lieu de travail, nouveaux rapports entre le bâti et la nature où il s’inscrit.
Il nous a semblé que, au delà d’un travail sur l’image, le projet devait intégrer des fonctions complémentaires liées au confort d’usage, prendre en considération les forces naturelles du site de La Défense (ciels, lumière et vent) et ainsi, proposer une interprétation contemporaine « amicale » du puissant symbole de pouvoir que représente une tour.
Ceci établi, le projet consiste à :
– maintenir la double peau en aluminium et lui insuffler un caractère contemporain.
En solution de base, nous avons considéré, aux vues des quelques essais réalisés récemment sur le site, que le seul nettoyage général des boucliers, solution économique, pouvait être retenu.
Cette solution demandera à être validée après que le nettoyage d’une portion de façade de dimension plus importante ait été réalisé.
Il nous a paru cependant intéressant de rechercher dès maintenant une solution alternative dans l’éventualité où un nettoyage seul ne parviendrait pas à satisfaire aux attentes, que ce soit en terme d’image ou de qualité de finition.
En option, nous proposons donc de revêtir les boucliers d’une peinture technologiquement très avancée,et économiquement acceptable,qui,combinant des particules de mica et des pigments métalliques, permettant d’obtenir des effets de variations de teinte selon l’angle d’incidence des rayons lumineux et selon la position de l’observateur.
L’éventail des teintes perceptibles s’échelonne, avec une grande subtilité, du gris aluminium au blanc nacré, avec de multiples possibilités qui pourront être explorées ultérieurement.
– prolonger en sa partie basse la seconde peau pour effacer le soubassement et accentuer l’unicité du volume de la Tour : ces éléments complémentaires seront d’aspect identique à l’ensemble des façades, c’est à dire, soit composés d’éléments en aluminium, soit revêtus de la même peinture « changeante » décrite précédemment; ils seront largement perforés de façon à laisser pénétrer la lumière et à ménager les vues vers l’extérieur à partir des niveaux inférieurs; il sera possible de les ouvrir pour permettre le nettoyage des vitrages.
Il est à noter que, quelle que soit la solution de finition retenue, la perforation de ces panneaux en modifiera subtilement l’apparence par rapport aux panneaux courants, ce qui enrichira la perception générale de la Tour d’un niveau de lecture complémentaire.
– raccorder entre eux les quatre plans de façade par un panneau d’angle complémentaire cintré, traité de la même manière que les panneaux courants.
Ce dispositif, qui crée un effet “d’enveloppe” continue, vise à redonner à la Tour sa valeur d’objet en rompant la lecture par plans indépendants que l’on perçoit aujourd’hui.
– prolonger, en partie haute, tout comme cela a été fait en partie basse, la seconde peau en aluminium pour absorber le couronnement actuel.
– surélever le point de faîtage de la Tour de 10,50 mètres afin d’en favoriser l’élancement, et, en intervenant sur sa volumétrie même, de lui donner l’image forte que peuvent souhaiter ses utilisateurs.
– mettre en place un belvédère extérieur (202.08 NGF), vaste esplanade (50,00 mètres par 19,00 mètres) accessible aux occupants de la Tour, d’où il sera possible de prendre la pleine mesure du paysage qu’offre une telle altitude
Cet espace, qui magnifie et théâtralise la spécificité même d’un I.G.H., sa hauteur, permettra aussi de doter la tour Ariane d’un nouvel outil au large potentiel fonctionnel.
En effet, l’effectif de cinq cents personnes admissible réglementairement lui permet de devenir le support à diverses manifestations et de répondre à différentes demandes; à ce niveau d’étude, nous l’avons conçu comme un vaste « pont d’envol », libre et dégagé de tout point dur, équipé uniquement de bancs orientables qui en ponctuent la surface, lieu de détente et de dépaysement, mais aussi .support à des manifestations « événementielles ».
Sa réalisation, structurellement simple, crée une cinquième façade qui masquera les équipements qui sont en passe d’être disposés sur la terrasse technique existante.
– mettre en place, en périphérie du nouveau belvédère, une série de mâts culminant à une hauteur de 163,77 mètres, hauteur qui permet à la Tour Ariane de répondre à Coeur Défense.
Ces mâts métalliques profilés en “ailes d’avion”, telles des figures “Janus”, seront chromés sur l’une de leurs faces et revêtus de la peinture aux teintes “changeantes” décrite précédemment, sur l’autre.
Articulés en pied, ils pourront pivoter sur eux-mêmes.
Ce dispositif, en vision lointaine, renforce l’élancement et la lisibilité de la tour, particulièrement à partir de l’avenue de la Grande Armée d’où la tour Ariane est partiellement masquée par la tour Nobel.
Par sa mobilité, il introduit un caractère dynamique et une connotation écologique en donnant forme à l’une des forces dominantes du site, le vent.
Par l’effet de “dématérialisation” du sommet de l’édifice qui donnera l’impression de se fondre dans le ciel, la tour Ariane verra sa hauteur encore augmentée.
En créant une enceinte aux parois mouvantes et changeantes, cette série de mâts met en scène et “dramatise” le panorama offert par le point de vue privilégié qu’est le belvédère.
– Créer un “vestibule” en pied de bâtiment, espace de transition entre le Parvis et le Hall d’accueil existant.
Ce volume, largement vitré afin de faire lire la tour dans toute son ampleur, crée une façade le long du Parvis qui rend ainsi l’entrée de la tour Ariane immédiatement perceptible au niveau des piétons.
Dans l’hypothèse où la création de surfaces SHON poserait des difficultés, il sera aisément possible d’ouvrir cet espace sur l’extérieur sans perdre l’effet recherché.
– Greffer, au niveau de l’entrepont, le long de la voie d’accès privée, un hall d’accueil V.I.P indépendant qui desservira directement le nouveau vestibule par l’intermédiaire de deux ascenseurs réservés.
– Retraiter l’espace extérieur privatif au niveau de la dalle en y installant un jardin dense et homogène, composé d’arbustes persistants et odoriférants (de type Osmanthus x burkwoodii), “creusé » de chemins et ponctué de placettes; cette masse végétale, d’une hauteur d’environ un mètre cinquante, permettra à ses utilisateurs, soit de participer par le regard à l’activité du Parvis, soit de s’isoler.

Conclusion

Cette proposition, qui se base sur la reconnaissance des qualités de la tour Ariane, tend à en sublimer la beauté intrinsèque plutôt qu’à en bouleverser les équilibres.
Les actions que nous proposons d’entreprendre, ponctuelles et dosées, permettront, au moindre coût, de libérer toute l’énergie vitale dont la tour Ariane a aujourd’hui besoin pour entrer pleinement dans le monde contemporain et redevenir un édifice porteur d’une image forte, conforme à l’attente de ses futurs utilisateurs.

Hall

La création du Hall d’accueil de la Tour Ariane entre dans le cadre d’un ensemble d’interventions destinées à adapter cette Tour, construite en 1972, aux exigences d’aujourd’hui, en tem1es de confort et d’image.
Pour ce faire, les propositions suivantes ont été retenues par Unibail-Rodamco :
– création d’un lobby et rénovation du hall d’accueil.
– Création d’un hall V.I.P, directement relié au nouveau lobby,
– Création d’une cafétéria, liée au Restaurant Inter Entreprises et au hall d’accueil,
– Création d’une passerelle extérieure mettant directement en relation la Tour Ariane au parking Villon,
– Rénovation complète du RIE.
– Modification des façades de la Tour.
Le vestibule, ou lobby, espace de transition entre le Parvis de la Défense et le Hall, permet d’offrir à la Tour Ariane une façade immédiatement perceptible située dans l’alignement de l’esplanade.
Il permet, par ailleurs, de donner une profondeur à cet espace d’accueil dont les tours de première génération étaient dépourvues.
Le nouveau volume, (26,00 m x 14,00 m), émane de la géométrie de la façade de la Tour dont i est extrudé.
Six portiques métalliques encastrés en pied supportent la couverture et les façades ; les éléments de structure préexistant sur lesquels ces portiques sont repris, ont du être renforcés en conséquence.
La couverture du lobby se compose d’une série de voûtains en verre feuilleté bombé chauffant. Entre chacun de ces voûtains prennent place des parties planes faisant office de chéneaux et de chemin de maintenance.
Les façades, entièrement vitrées, font appel à la technique du verre agrafé dont les pattes d’ancrage ont été spécialement conçues pour cette opération.
La façade Nord donnant sur le Parvis a été traitée en verre extra blanc, ponctuellement argenté, afin de créer un voile d’intimité vis à vis de l’espace public.
Un sol rouge, dont le cale pi nage accentue la profondeur du Hall, dynamise ce point d’accueil.
Six palmiers ponctuent l’espace de leur présence où leur souples frondes vertes introduisent un aspect festif.
La rénovation du Hall a consisté à prolonger le lobby à l’intérieur de ce volume. Ainsi, les deux façades latérales pénètrent à l’intérieur du Hall, tout comme la géométrie de la couverture.
Ce dispositif, complété par la mise en place d’un paroi translucide parallèle au noyau a permis de redéfinir ce volume.
Les habillages en inox poli miroir de la sous face des chéneaux et des poteaux de façade contribuent à l’effet de légèreté et de fluidité. Une banque d’accueil, en verre opale et aluminium laqué blanc, associé aux organes de contrôle d’accès, assurent les fonctions de réception et de sécurité.

Un Hall VIP a été greffé, le long de la voie automobile privative d’Ariane, qui permet de desservir directement le nouveau lobby par deux ascenseurs hydrauliques. Gaines et cabines, vitrées, permettent de faire pénétrer la lumière naturelle dans ce nouveau hall dont le traitement reprend celui du lobby.

RIE

Le Restaurant Inter-Entreprises, d’une surface de 3500 mètres carrés, d’une capacité d’accueil de 700 personnes, occupe le niveau -3 de la tour Ariane, dernier étage à disposer d’un éclairage naturel par sa face Sud, de plain pieds avec la rue Delarivière Lefoulon. Mis à part le caractère vieilli des aménagements, les principaux points sur lesquels il convenait d’agir concernaient la Sécurité Incendie, l’Hygiène et le fonctionnement.
– Fonctionnellement, la configuration des lieux rendait sa pratique pénible en raison du temps d’attente devant les caisses insupportablement long : ces caisses, concentrées en un point, à l’Est, engendraient une file d’attente atteignant les self-service ; de plus, le long cheminement nécessaire pour rejoindre les tables rendait ce parcours périlleux pour les usagers chargés de plateaux.
Un point unique de dépose des plateaux, situé en extrémité Est, rendait celui-ci inopérant, déserté par les convives trop éloignés qui abandonnaient plateaux et reliquats sur les tables.
Le projet a donc consisté, après déshabillage complet, à mettre en œuvre les dispositions suivantes : améliorations des conditions de sécurité incendie ; mise en place des Circulations Horizontales Communes (CHC) réglementaires ; mise en place d’une installation d’extinction automatique à eau sur l’ensemble du niveau ; refonte totale des installations électriques ; mise en place d’une installation de détection incendie ; mise en place d’une installation de désenfumage ; améliorations des conditions d’hygiène ; l’ensemble des installations de climatisation et de renouvellement d’air a été refondu ; cuisine, self-service, sanitaires publics et personnel ont été totalement remaniés ; amélioration du fonctionnement et rééquilibrage des cheminements ; mise en place de deux pôles de caisses et de deux laveries à l’Est et à roues!; recoupement du niveau en deux compartiments indépendants, par la mise en place d’une paroi coupe feu orientée Nord/Sud ; refonte des deux escaliers situés en extrémités Est et Ouest : pour alléger l’impact de la mise en place de couloirs protégés, le schéma d’évacuation de la tour a été modifié, faisant remonter les occupants des infrastructures vers le niveau rez de dalle, celui-ci devenant le nouveau niveau de référence. Pour ce faire, certaines volées existantes ont été modifiées, des volées nouvelles créées au travers de trois étages occupés et deux trémies ouvertes à l’Est et à l’Ouest de l’espace extérieure.
Sur un autre plan, l’attention des Architectes s’est portée sur l’intégration du grand nombre de dispositifs de sécurité incendie lié à ce projet, qui, ici, se font discrets et s’intègrent à l’ensemble.
Matières et couleurs ont été déterminées de façon à rappeler l’appartenance du Restaurant Inter Entreprises, espace commun, au nouveau Hall : le même rouge tonique habille le noyau.
D’autre part, les circulations protégées (CHC) ont été revêtues d’un habillage de tôles réfléchissantes afin de dilater ces espaces. Chaleur et lumière ont été introduites dans les salles de restauration.
Un restaurant V.I.P a été intégré à l’ensemble.

Cafétaria

Les locaux libérés par la création du Hal VIP, situés au niveau Entrepont, ont offerts l’opportunité de mettre en place une Cafétéria, en liaison directe avec le RIE (par deux ascenseurs dédiés), et avec le Hall d’accueil (par deux escalators).

Cette configuration qui offre aux usagers et visiteurs un équipement de service complémentaire, assimile l’ensemble « Lobby/ Hall/ Cafétéria’ à un espace d’accueil de type hôtelier, ménageant ainsi des points d’attente et de rencontre diversifiés.

Sur le plan de la sécurité incendie, la Cafétéria appartient au compartiment du Hall, tout comme le Hall VIP.

D’autre part, elle prend place dans un volume protégé (CHC), aux contraintes fortes en terme de réaction au feu et de potentiel calorifique admissible.

Son aménagement a été traité en conséquence : le sol reprend le dallage blanc identique à celui du niveau supérieur, les comptoirs font appel à de l’acier laqué, le plafond au staff moulé.

Le même rouge que celui du Lobby vient souligner l’appartenance de la Cafétéria à celui-ci.

Passerelle

Tout comme de nombreuses Tours de La Défense, Ariane ne dispose pas de places de stationnement dédiées, ce qui contraint les occupants à de longues marches au travers des couloirs de l’Entrepont de La Défense.

Unibail-Rodamco souhaitant améliorer cette situation et le parking Villon étant peu fréquenté, la SEPADEF, gestionnaire des parkings de La Défense, accorda au propriétaire d’Ariane l’affectation de 200 places de stationnement.

Le parking Villon se situe au Sud de la Tour Ariane et élève ses étages en superstructure par rapport à la rue Delarivière Lefoulon, permettant ainsi de relier l’un de ceux-ci à la façade Sud d’Ariane, en son extrémité Ouest.

Mis à part son rôle d’accueil à la Tour, cette passerelle se devait de faire l’objet d’un traitement soigné en raison de son impact sur le domaine public et de sa proximité par rapport à l’immeuble qui occupera les terrains vacants situés face à Ariane.

Le projet à consister à réaliser une passerelle d’une longueur de 12 mètres, reprise en console en un point de la façade Villon, et sur le plancher du niveau -2 de la Tour.

Structurellement, elle comprend un cadre général réalisé en fers IPE 240, en inox microbillé, reliés entre eux, sur le plan vertical, par une série de petits fers qui font travailler l’ensemble en poutre continue.

Le contreventement horizontal est assuré par son plancher et sa couverture.

Le traitement de l’ensemble reprend l’esprit du Lobby par la mise en œuvre des mêmes dalles de sol rouges. Les fers latéraux, ou ventelles, se succédant sur un pas serré, sont revêtus, sur deux de leurs faces, d’une peinture laquée du même rouge, les deux autres étant traités en inox réfléchissant.

La sous face et la couverture de la Passerelle sont réalisées en inox brossé dont la teinte et le grain s’harmonisent avec les façades de Villon.

Discret élément de liaison, qui apporte un surcroît de confort remarquable aux occupants d’Ariane, cette petite passerelle ponctue de sa légèreté et de sa gaieté l’extrémité Nord de la façade du parking Villon.

Description

Année : 2008-2009

M.O. :  Unibail Rodamco

Localité : Paris La Défense

 

BET  Électricité :  Lefèvre

BET Fluide :  LAFI Consult

Économiste :  L. P. G.

Bureau de contrôle  :  Socotec

Photographe :  Beata Komand

Images :  Dino Pesic